Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LOISIRS,VOYAGES,CONVIVIALITE et tout ce qui enjolive le quotidien
LOISIRS,VOYAGES,CONVIVIALITE et tout ce qui enjolive le quotidien
Publicité
LOISIRS,VOYAGES,CONVIVIALITE et tout ce qui enjolive le quotidien
Archives
Visiteurs
Depuis la création 165 520
Pages
Newsletter
Derniers commentaires
18 février 2007

PROMENADE DANS LES COLLINES

prés du Castelet avec Raoul de l'association ''les chemins du patrimoine d'Ollioules '' que nous remerçions pour ses commentaires et pour sa passion qu'il sait nous transmettre

Retour à une époque ou les collines n'étaient pas encore un décor de promenade, les sentiers ne servaient pas uniquement aux randonneurs et aus chasseurs ''du dimanche'' mais ou elles avaient

UN INTERET STRATEGIQUE pour ses chemins empruntés depuis l'antiquité par des charettes de toutes sortes

UN INTERET ECONOMIQUE pour les gens des villages allentours et fournissaient des produits à l'époque vitaux

fours à cade  pour sonhuile bienfaisante pour l'épiderme des humains et des troupeaux

fours à chaux indispensable pour toute construction depuis l'empire romain

fours à poix sans égale pour la construction navale en bois

charbonnières pour la qualité du chargon réclamée pour les forges etc.......

UN INTERET PRATIQUE par ses sources et ses paturages qui permettaient aux bergers de vivre prés de chez eux

Sans nous étendre sur les bienfaits ou les souffrances de ces périodes

faisons revivre ces fantomes du passé par les traces et les monuments qui sont parvenus jusqu'à nous

vos commentaires seront les bienvennus........ merci

Publicité
Publicité
20 février 2007

LES FOURS A CADE un peu d'histoire

Avant guerre, la fabrication de l'huile de cade était bien souvent la seule ressource d'un foyer, la transmission du savoir-faire se faisait oralement car le secret de famille devait être bien gardé.
De père en fils la tradition se perpétuait ainsi sans aucun écrit.
L'huile de cade est un liquide limpide, homogène et noirâtre extraite par combustion incomplète du Génévrier oxycèdre (Juniperus oxycedrus).
Une précision, l'huile de cade ne s'utilise pas dans l'alimentation et souvent, pour les non-initiés, la confusion se fait avec une "cade", qui est une sorte de quiche génoise à base de farine de pois chiches et qui se mange chaude.
La véritable huile de cade est un produit uniquement à usage externe. C'est un produit généreux aux applications multiples qui justifie le travail colossal des artisants pour construire et exploiter les fours.

L'utilisation se faisait surtout dans trois domaines :

La Cosmétologie : les femmes, en Provence, l'utilisaient à raison de deux ou trois gouttes dans une bassine d'eau pour se rincer les cheveux, après un lavage au Savon de Marseille. On peut être étonné d'une dose si modeste, mais de nos jours les shampooings modernes vendus dans le commerce n'en contiennent que 0,2 à 3%.

Médecine humaine : L'huile de cade était à la base de la majorité des pommades et onguents destinés au traitement des kératoses du cuir chevelu, des hyper-kératoses, du psoriasis, des eczémas chroniques, des teignes, de l'acné et de l'impétigo. Elle rentre aussi dans la composition de savon médicamenteux et également dans le très connu savon Cadum.

Médecine vétérinaire : Tous les bergers utilisent, encore couramment, l'huile de cade et les vétérinaires y ont, parfois recours, après un échec des produits modernes.
Toujours d'actualité dans le traitement de la gale du cheval, du mouton, de la chèvre, du porc et du chien.
Efficace pour les fissures des sabots des équidés ou le "crapaud" (polodermite végétante détruisant le plancher du sabot des équidés encore appelée piétin chez le mouton).
Elle est remarquable dans le traitement de la teigne, les eczémas et plaies atones.
L'huile de cade est un parasiticide puissant : une goutte appliquée à l'aide d'une paille sur la tête des tiques les tue et elles chutent dans les douze heures.
Elle est excellente pour raffermir les coussinets des pattes des chiens. Certains bergers, ont, fortuitement, découvert qu'on pouvait lutter contre le météorisme d'un mouton glouton qui a absorbé trop d'herbe mouillée. Ils enduisent une cordelette, la font passer dans la bouche des moutons atteints afin que ceux-ci la mâchouillent, ainsi l'huile est obligatoirement avalée.
Un badigeonnage d'huile de cade peut faire cesser certaines nuisances : arrachage des plumes de volailles, attractions des chiennes en chaleur, éloigner des animaux indésirables...

On a recensé, à ce jour, plus de 200 fours à cade dont le plus grand nombre se trouve dans le Var : Signes, Riboux, Cuges, Méounes, Mazaugues, Nans les Pins, Auriol... :

16 avril 2007

LE GARLABAN

Histoires & Légendes


  • Le massif du Garlaban est un massif calcaire datant de la fin de l’ère secondaire.
    Sa formation est attribuée à des plissements de terrain datant du Crétacé supérieur.
  • Le nom de Garlaban semble trouver son origine dans le sens des deux mots qui le composent : “gardia” (vigie, poste d’observation, lieu de garde) pour désigner la vigie qui aurait existé au sommet du Garlaban ; “laban” (grotte en provençal). (Extrait de “quelques sites de la vallée de l’Huveaune” par l’Abbé H. LEBLANC - 1911).

    Mais dans son dictionnaire “Lou trésor du félibrige”, FREDERIC MISTRAL nous donne la une autre définition du terme Garlaban qui viendrait de l’association des mots “gar” ou “guer” (sommet en basque et en arabe) et “laban” (blanc en hébreux) et aurait été utilisé pour la première fois par des navigateurs phéniciens.

  • Connues depuis l'antiquité, les grottes du massif du Garlaban ont abrité des tribus sédentaires vivant de la chasse dans les grandes forêts qui le recouvraient alors et peut-être de la pêche, car il n'est pas interdit de penser que ses grands vallons (Passetemps, Escaouprès) qui le sillonnent n'aient été, un jour, des affluents de l'Huveaune.








  • 8 février 2006

    LA PALMIER DATTIER

    Utilité du palmier.

       Le palmier dattier est vénéré par les habitants de ces contrées car son utilité ne s'arrête pas à la production des dattes.

    Son bois est utilisé pour couvrir la toiture des maisons. Ses jeunes palmes encore blanches sont utilisées pour fabriquer des paniers, des nattes, des éventails et et des couffins.

    Ses palmes mortes servent comme haie de jardin, ou barrière anti- ensablement ou à faire du feu chez les boulangers, les potiers et les briqueteries artisanales. Son jus "legmi", se boit frais comme sirop ou fermenté comme boisson alcoolisée

    10 février 2006

    LA CULTURE DU PALMIER

    Les palmiers sont plantés selon deux conceptions. Soit en ligne, dans les nouvelles oasis, en gardant 8 mètres de distance entre chaque palmier, soit selon la méthode ancestrale, dans les anciennes oasis, en disposition serré. La première a l'avantage de permettre la production des dattes de grand calibre mais malheureusement exige beaucoup d'eau car la terre reste à nu entre les palmiers ce qui favorise une évaporation rapide. La méthode ancestrale consiste à planter les palmiers serrés les uns contre les autres et en plaçant des arbres fruitiers à grand feuillage, tels: figuier, pêchers, abricotiers, grenadiers entre celles-ci, permet un ombrage suffisant pour permettre à la terre de garder son humidité pendant plusieurs jours même en plein été.

    Publicité
    Publicité
    25 mars 2006

    AUTOUR DU VIEUX PORT

    LE BAR DE LA MARINE

    Le célèbre bar de Marius, César et Fanny

    La trilogie de Pagnol, vous connaissez ? Et la partie de carte durant laquelle Raimu s'écriait "Oh Panisse, tu me fends le coeur" ? C'est dans ce bar qu'elle a été filmée. Enfin, à Marseille, c'est ce qu'on raconte. En tout cas, le décor années 30 est resté intact : couleur terre de Méditerranée, fresque de Marseille, maquettes de bateaux. Idéal pour siroter une anisette sur le Vieux-Port, non ? Véritable institution, très animée en soirée en fin de semaine, c'est le point de chute d'une certaine jeunesse marseillaise.

    3 novembre 2006

    DANS LES RUELLES DE FOX AMPHOUX

    Fox Amphoux est un village perché à 540m d'altitude d'où l'on jouit d'un magnifique panorama sur les superbes forêts de pins et de chênes qui l'entourent. L'activité y est principalement agricole.

    La cité a conservé les vestiges de ses anciens remparts et du château des Blacas (1ère mention en 1200).

    Au hasard des ruelles pittoresques on peut aussi y admirer les maisons du XVI et XVIIèmes et la charmante petite chapelle à l'entrée du village.

    La richese du patrimoine historique et préhistorique de Fox Amphoux attire de nombreux visiteurs. C'est aussi le village natal de Barras, une des figures de la révolution française.

    13 novembre 2006

    L'AQUEDUC DE ROQUEFAVOUR

    L'Aqueduc de Roquefavour

    Classé Monument Historique

    L'aqueduc de Roquefavour est le plus grand aqueduc en pierre du monde. Composé de trois rang d'arcades, il est long de 400 mètres et haut de 80 mètres. Il est l'oeuvre d'un jeune ingénieur, Frantz Mayor de Montricher qui entreprit sa réalisation le 19 septembre 1842. Sa construction s'acheva le 30 juin 1847.

    La création de l'aqueduc de Roquefavour fut décidée par la ville de Marseille en 1834, dans le but d'enrayer une sécheresse "mortelle"... Il est toujours en activité et permet aux eaux du Canal de Marseille de franchir l'Arc. Le parcours de la Roquefavour vous fera découvrir un site exceptionnel !

    LIEU IDEAL POUR LE REPAS

    4 décembre 2006

    DECEMBRE LE MOIS..............DES SANTONS

    les santons

    A l'origine, la crèche familiale se limitait aux personnages de la Nativité. Au Québec, les premiers personnages de la crèche étaient fabriqués en cire par les congrégations religieuses.
    Puis, au XVIIIe siècle, apparut dans le Midi de la France une petite industrie qui se mit à fabriquer tous les personnages de la crèche. Le véritable essor des santons est lié à la révolution qui interdit la Messe de Minuit et les
    crèches d'église. Les Marseillais étaient restés très fidèles à leurs crèches et créèrent des "crèches publiques", réalisées par des particuliers qui les faisaient visiter. L'usage se développa alors de monter une crèche dans chaque foyer.
    Grâce au travail d'habiles artisans, les fameux santons de Provence, apparus pour la première fois à la foire de Noël à Marseille en 1803, gagnèrent rapidement la faveur populaire : ils concurrençaient les santons de cire, plus raffinés, mais aussi plus coûteux. Bientôt, ces petits personnages aux couleurs vives garnirent les crèches provençales, mais aussi celles du Dauphiné, du Roussillon et du Languedoc.
    En 1798, Louis Lagnel conçut des moules en plâtre pour fabriquer ses santons. Cette nouveauté technologique révolutionna complètement cette industrie artisanale. Favorisant la production de masse, elle permit une plus grande diffusion des produits lors des foires aux santons. L'oeuvre de Lagnel a influencé les santonniers jusqu'à nos jours, que ses modèles aient été copiés ou surmoulés.
    Jusqu'en 1945, la grande majorité des santons étaient faits d'argile crue, qu'on laissait sécher à l'air libre. Par la suite, on se mit à cuire l'argile afin de la rendre plus résistante. Aux personnages classiques de la crèche s'ajoutèrent, à chaque année, les personnages de la pastorale, les caractères traditionnels des petits métiers de la ville ou de la campagne provençale : la fileuse, la laitière, le tambourinaire, le pescadou (pêcheur), la marchande de fougasses, le pèlerin et bien d'autres encore.
    4 décembre 2006

    LES SANTONS UN MONDE D'ARGILE

     

    Jean-Louis Lagnel, figuriste marseillais (1764-1822), est le premier fabricant de santons de crèche connu à avoir utilisé la terre glaise. Le choix de ce matériau a résulté d'un certain nombre d'avantages par rapport au plâtre comme pétrissage au doigt permettant le moulage de menus détails, un séchage lent facilitant les retouches au démoulage, une fixation directement par collage des éléments rajoutés comme les bras, les chapeaux et autres accessoires à la barbotine (argile additionnée d'eau), ceci pour les santons dits "détachés". Provenant essentiellement d'Aubagne, l'argile rouge utilisée est une terre souple et choisie la plus fine possible pour éviter les impuretés. C'est à la fin du XIXème siècle que l'argile devient le matériau de fabrication exclusif du santon. A cette même époque, le recours à la cuisson des pièces permet de résoudre le principal problème posé par la terre crue : sa fragilité.

    La force pour le moulage, la patience et la dextérité pour la peinture des figurines constituent les trois principales qualités que doit avoir un santonnier. S'y ajoutent, bien entendu des tours de main propres à chacun d ''entre eux et quelques secrets d'ateliers de père en fils. Majoritairement produits en série, les santons de crèche naissent à partir d'un moule « à bon creux », permettant des tirages multiples d'épreuves identiques Les moules sont ainsi confectionnés à partir d'un modèle façonné à l'ébauchoir dans l'argile. Cette mise au point du modèle est réellement la phase créatrice du processus de fabrication.
    Après séchage et par l'utilisation d'un procédé de coffrage, le prototype va donner naissance au moule-mère, généralement en plâtre, qui permettra la réalisation des "moules de tirage" servant à la fabrication des pièces.
    Les santons "simples", les plus courants aujourd'hui, sont obtenus à partir d'un moule à deux pièces et donc d'un modèle le plus simplifié possible. Tout le jeu consiste alors à réduire au maximum les risques de cassure.

    De l'estampage à la mise en couleur

    La fabrication peut enfin commencer avec l'estampage par pression de l'argile dans chacune des coquilles du moule qui seront ensuite rapprochées, généralement serrées par une presse, en respectant le jeu des clefs et contre-clefs permettant un emboîtage parfait. Lorsque l'argile commence à se détacher des parois, les sujets sont démoulés après une première phase de séchage. La mise à four se fera deux à trois semaines plus tard : elle durera environ 10 heures et se fera à une température progressive allant de zéro à 960 degrés environ.
    Après un temps de refroidissement d'une durée approximative de 6 heures, le coloriage des santons va pouvoir commencer. Les figurines sont décorées en série en suivant une procédure bien arrêtée: des parties claires du personnages aux parties les plus foncées et de haut en bas.
    La plupart des santonniers utilisent des préparations à l'eau, principalement la gouache qu'ils fabriquent eux-même à partir de pigments traditionnellement organiques auxquels il ajoutent de la gomme arabique servant de liant. Les ocres proviennent principalement des carrières d'Apt en Roussillon. Plus rarement ils ont recours à de la peinture acrylique et quelquefois au vernis pour parfaire la finition ou donner un aspect brillant aux vêtements et à certains accessoires.
    Toutes les figurines proposées par les santonniers respectent ce même processus de fabrication. S'inspirant des personnages de la Pastorale auxquels viennent s'ajouter des "figures" représentant des petits métiers ou autres sujets d'intérêts plus locaux.

    "crèches et santons de Provence" de Régis Bertrand

    29 janvier 2007

    LE MUSCAT DE FRONTIGNAN

    Historique
    Dans l'antiquité, le vin doux naturel était obtenu avec des raisins dont la teneur en sucre était si importante que les levures de fermentation étaient inhibées lorsque la teneur en alcool atteignait 16 à 17°. Le procédé était aléatoire selon les années et les conditions climatiques. Au XIIIe siècle Arnaud de Villeneuve, médecin du roi d'Aragon et professeur à l'Université de Montpellier découvrit le mutage: l'ajout d'alcool au moment de la fermentation interrompt celle-ci. Le procédé d'élaboration du vin doux naturel devenait beaucoup mieux contrôlable. Les Templiers, les premiers, développèrent cette technique et rapidement ces vins de liqueur devinrent très populaires dans les cours des royaumes. De plus leur richesse en alcool leur permettait de voyager mieux que les autres. Au XVIIIe siècle Frontignan avait ses ateliers de bouteille. On dit même qu'on y inventa la Bordelaise. Sous la Troisième République le législateur s'intéressa à réglementer et à protéger les vins doux naturels. En 1898, leur nom apparaît pour la première fois dans une loi, en 1914 la liste des cépages autorisés pour les produire est édictée et dès la fin des années 30 ils bénéficient du régime des AOC.

       
       

    Règles de Production
    Le rendement parcellaire ne peut excéder 28 hl/ha avec des dérogations conjoncturelles en fonction des millésimes. La maturité ne peut être inférieure à 252gr de sucre par litre (14° environ). Les vins doux naturels sont vinifiés exclusivement par des producteurs récoltants. L'alcool utilisé pour le mutage est obligatoirement de l'alcool vinique à 96% de volume. Il est ajouté dans une proportion de 5 à 10% du moût mis en oeuvre. La teneur en alcool finale doit être comprise entre 15 et 18°.

    14 avril 2006

    LA CAMPAGNE PASTRE

    Surface : 350 000 m²
    traverse de Carthage (8ème)
    Accès : métro ligne 1 ou 2 Castellane + bus n°19

    Entre la Pointe-Rouge et la Grotte-Rolland, celle que tout le monde appelle encore " la Campagne Pastré " s'étire sur 125 hectares jusqu'aux collines de Marseilleveyre.

    C'est en 1974 que la comtesse Pastré, propriétaire des lieux, eut l'initiative de vendre aux prix fixés par les domaines la majeure partie de sa propriété à la ville de Marseille. Devenu depuis un immense parc public, ce site est l'un des plus beaux fleurons du patrimoine municipal où les marseillais aiment se promener et s'oxygéner.

    Une allée centrale, deux petits lacs, le canal qui serpente à travers le parc, des terrains de jeux, des sentiers de randonnées séduisent les promeneurs et les conduisent à la découverte des collines de Marseilleveyre, à la porte des Calanques.

    A deux pas de la mer rien ne vous empêche également de piquer un plongeon après avoir visiter le parc. Ce parc est véritablement l'un des coups de coeur d'Allmarseille.com.
    11 avril 2006

    LE PALAIS LONGCHAMPS

    LE PALAIS LONGCHAMPS

    Les grandes travées du baron Haussmann à Paris donnent des envies aux Marseillais, du cours Belsunce au Prado de grands boulevards plantés.En 1834 le boulevard Longchamp s'impose en plein centre de la cité phocéenne , en pleine sécheresse et épidémie de choléra.

    Henry Espérandieu a construit en 1862 le palais Longchamp.Le palais Longchamp fit inauguré en 1869.Henry Espérandieu a réalisé à Marseille le Palais des Arts et  Notre Dame de la Garde.

    Le palais Longchamp est un château d'eau .

    Nous sommes très loin du château d' eau sphérique  de Claude-Nicolas Ledoux , né en  1736,  architecte du siècle des Lumières ( L'architecture considérée sous le rapport de l'art, des moeurs et de la législation ) , ou du château d'eau de la tour de Babel végétalisé de Christian de Portzamparc, né en 1944, si ce n'est l'aspect monumental !

    C'est en tous les cas, l'un des beaux châteaux d'eau jamais réalisé.

    Construit pour palier au problème de la pénurie d'eau et du choléra, le palais allie les arts et la science, c'est un hymne à l'eau !

    L'arrivée des eaux de la Durance est représentée par un char central tiré par des taureaux camarguais.

    La gloire de l'eau à Durance est marquée par la jeune femme au centre et ses compagnes symbolisent la fertilité : le blé et la vigne.

    Derrière des enfants joufflus des gerbes de blé et de grappes de raisins, les bas-reliefs de la scène des tritons rappellent le baroque.

    Le palais Longchamp sous sa colonnade circulaire regroupe le musée des Beaux-Arts et le musée d' Histoire Naturelle.

    Hommage à Georges Cuvier,  Philippe Poitevin,  Nicolas Poussin, Pierre Puget.L'eau est omniprésente , avec une cascade, le bassin entouré de ses seize jets d'eaux.

    Le décor théâtral du palais est planté , escaliers, sculptures, colonnes, rampes à balustres, bassins, fontaines, vasques, cascade, chutes et jeux d'eau accueillent les marseillais. Les jardins du palais s'ouvrent sur de grands parterres et des petits bosquets et on aperçoit de la colonnade un petit jardin de topiaires d'ifs taillés menant vers le parc zoologique. La rocaille de la chute d'eau entourée d'ajoncs, de lauriers roses , les bassins, les terrasses, les vasques renforcent l'aspect baroque.

    Noël Suquet a crée dès l'origine du projet un parc paysager de 6 hectares tout en courbes et contre-courbes comme le palais en acclimatant les animaux et les végétaux exotiques avec un beau choix d'arbres remarquables.

    Le parc comporte comme dans les jardins baroques des fabriques, un kiosque à musique construit en 1888 et des maisons-chalets.

    Sur l'esplanade de Longchamp, on a établi un observatoire qui permet de contempler Marseille et sept collines

    27 mars 2006

    notre dame de la garde

    SYMBOLE DE MARSEILLE..... UN PEU D'HISTOIRE

    La colline de la Garde (154 m) a toujours été un poste d'observation.
    On dit traditionnellement, que la vigie existe depuis les temps préhistoriques et plus sûrement depuis l'époque romaine. Au Xve siècle une ordonnance de Charles II d'Anjou inscrit la colline de la Garde dans la liste des relais. Ce système de vigie va s'améliorer au fil des siècles et la fonction perdurera sur la colline jusqu'en 1978.

    Pour protéger Marseille des armées de Charles Quint par le Connétable de Bourbon, François 1er fait construire un fort en 1524 au sommet de la colline, qui constitue avec le château d'If à l'entrée du port, une défense maritime dont la ville était dépourvue. De nos jours, on peut encore constater la présence du fort servant d''assise à la basilique actuelle et retrouver au-dessus du porche nord la signature du Roi : une Salamandre.
    Mais la colline de la Garde prend toute sa signification : signal sacré, signal urbain, dans la construction de la basilique en 1853. Désormais la silhouette de l'édifice devient indissociable de l'image de Marseille.
    Cependant plusieurs églises ont précédé sa construction. La première en 1214, quand un ermite, maître Pierre, reçoit l'autorisation de construire sur ce terrain appartenant à l 'Abbaye de Saint Victor ; A partir du XVIe siècle l'église se transforme peu à peu en un centre de dévotion des marins. De cette époque datent les premiers ex-votos qu 'ils viennent y déposer.

    Ainsi la colline de la Garde a-t-elle dès lors une triple vocation: un poste de vigie, un ouvrage militaire, un lieu de culte et de pèlerinage. Au milieu du XIXe siècle, le sanctuaire s'avère trop petit pour les nombreux pèlerins qui le visitent Monseigneur de Mazenod décide d'y construire une grande basilique. La première pierre est posée le 11 septembre 1853, les travaux sont confiés à l'architecte Espérandieu et la consécration a lieu le 5 juin 1864.

    28 mars 2006

    NOTRE DAME DE LA GARDE

    L'architecture
    De style romano-byzantin : coupoles, polychromie des pierres, ors, mosaïques, la basilique répond parfaitement au programme des grandes constructions entreprises à Marseille sous Napoléon III.
    L'édifice se compose de deux parties ; une église basse, crypte, voûtée qui abrite notamment un crucifix polychrome datant de l'église du XVIe siècle, une « mater dolorosa » marbre de Carpeaux ; une église haute, le sanctuaire, consacrée à la Vierge (fête et pèlerinage le 15 août) où abondent les mosaïques à fond d'or et les marbres polychromes lui donnant l'aspect d'un reliquaire. A signaler : les portes de bronze et le maître-autel dessinés par Revoil, co-architecte de la basilique, une vierge en argent de Chanuel, une Annonciation bas-relief en faïence polychrome, Suvre florentine du XVIe siècle.

    La présence de nombreux ex-votos exposés sur les murs, suspendus entre les piles de la nef, constitue une véritable collection d'Art Naïf, chronique attachante de la société marseillaise, témoins éloquents de la foi populaire, dédiés à celle que les marseillais de toutes confessions désignent comme « la bonne mère ». Le campanile supporte une statue monumentale de la Vierge ; elle fut confiée au sculpteur Lequesne, exécutée en bronze doré à la feuille d'or par les ateliers Christofle et mise en place en septembre 1870.
    Depuis l 'esplanade, devant le sanctuaire, on découvre la vue la plus impressionnante de Marseille et de son site.

    12 avril 2006

    le dernier né à Marseille

    Parc contemporain à thème  du XXVI ème centenaire

    En 1999 , la ville de Marseille commence un parc urbain proche du prado :le parc du XXVI centenaire avec ses 26 séquoias symbolisant les 26 siècles de la ville de Marseille.C'est un parc conçu par le cabinet d'architecte Huet  basé sur quatres jardins thématiques :

    jardin provencal

    jardin oriental

    jardin africain

    jardin asiatique

    Le parc comprend trois parties :

    - l'esplanade de l'entrée  principale

    - le lac et l'allée des 26 séquoias

    - le quai et le hangar de l'ancienne gare du prado aménagé par une promenade bordée d'arbres avec un canal d'eau surélevé

    soit au total 1500 arbres, 6500 arbustes plantés, un lac, un mail avec ruban d'eau, des fontaines, et des belvédères, volières, treilles, jeux pour enfants, boulodromes, salon de thé, centre d'exposition.

    29 janvier 2007

    JOURNEE GASTRONOMIQUE EN LANGUEDOC

    ET VISITE DE FRONTIGNAN ET DEGUSTATION DU CELEBRE MUSCAT

    Le Muscat de Frontignan est un vin de luxe exquis d’une belle couleur dorée, possédant un arôme agréablement accusé, il se distingue particulièrement par sa saveur chaude, soyeuse, d’une harmonie caressante et fort agréable. Il a du grain et de la lourdeur ; il est gras et fruité.
    La bouteille dite « bouteille à Muscat de Frontignan », d’une contenance de 75 centilitres environ, présentant des cannelures torsadées en relief et consacrée par les usages locaux, doit servir exclusivement aux vins à appellation Frontignan, Muscat de Frontignan, Vin de Frontignan.

    18 avril 2006

    LE PARC DE LUMINY

    PARC DE LUMINY:

    Accès:
    _en voiture: du centre ville prendre direction Castellane puis Cassis, continuer sur Luminy et enfin suivre la direction luminy parc.
    _ en bus: du centre ville prendre le bus 21 jusqu'à luminy stade et continuer à pieds (5 minutes) direction luminy stade (ou parc).

    Pour connaître cette balade il fallait habiter sur Marseille, c'est pour cela que seul allmarseille.com vous l'a présenté.
    A 15 min du centre ville vous découvrirez un lieu de recherche (faculté des sciences de Luminy) et de détente avec son parc. Dans cette rubrique, nous nous intéresserons simplement du parc, le côté recherche viendra par la suite, dans une rubrique qui lui sera entièrement consacrée.
    Pour des raisons de sécurité (incendies), le parc est fermé dès les grosses chaleurs ( fin mai, début juin) jusqu'en septembre, profitez donc de mois d'avril pour vous y promener.

    Ce site est vraiment un lieu de repos, les marseillais aiment si promener en famille pour sortir les "maints" le mercredi après-midi. Au milieu de se parc on oublie aisément les tracasseries de la semaine ou le stress de la ville. C'est également un lieu privilégié pour faire du footing (chemin assez large avec un dénivelé assez important).

    De plus, dans quelques mois, vous aurez peut-être la chance de croiser des athlètes de haut niveau, puisque Luminy devrait devenir un pôle important d'entraînement pour l'équipe de France d'athlétisme en vue des J.O. de Grèce.
    1 décembre 2005

    LA PYRAMIDE DE KHEOPS

    Pyramide de Khéops
    La construction débutera lorsque Kheops sera intronisé. Edifiée en une vingtaine d'années par environ 100 000 hommes selon Hérodote, 20.000 ouvriers selon des estimations récentes, cette pyramide de la quatrième dynastie sera recouverte de calcaire en provenance de Touràh dans sa partie supérieure. Le parement de couleur blanche était visible à plusieurs dizaines de kilomètres. La pointe était enduite d'électrum, un composite d'or et d'argent. Reposant sur une base carrée de 230,40 mètres de coté à l'origine, sa surface occupait environ 53 000 m2 et son volume était d'environ 2 600 000 m3. Sa hauteur initiale de 146.59 mètres, sera réduite à 139 mètres en raison des prélèvements, de l'érosion, du sable et de la pollution. Considérée comme une carrière bon marché par certains entrepreneurs au cours des millénaires, les bases de la pyramide seront également réduites d'environ 3 mètres

    6 avril 2006

    la pétanque

    L'histoire de la pétanque

    L'engouement pour la pétanque n'est pas le fruit de sa simple définition qui se livre ainsi: Jeu de boules dans lequel le but à marquer est constitué par une boule plus petite appelée «cochonnet».

    Le Petit Larousse Illustré quand à lui définit la pétanque ainsi : " jeu de boules originaire du midi de la France, dans lequel le but est une boule plus petite en bois, dite cochonnet, et qui se joue sur un terrain non préparé".

    Dans la chaude Provence, sous les platanes, où cela fleure bon le romarin, la lavande, le thym ou le basilic, se déroule une pièce en plusieurs tableaux. Les acteurs y accomplissent de réels exploits; leur verbe - avé l'assent - truculent attire les foules, suscite les passions.


    Tout ceci peut paraître complexe mais ce jeu n'est nullement dépourvu de saveur surtout lorsqu'il est agrémenté du pastis traditionnel. Le jeu de boule à connu des périodes difficiles pour sa pratique qui s'est vue interdite en 1629, car devant la concurrence des boules, les fabricants de paumes (ancêtre du tennis) complotent et obtiennent l'interdiction du jeu de boules.

    Heureusement la fin du XIXième siècle a vu le jeu de boule remis à la mode en Provence avec des boules cloutées en bois. L'appellation "pétanque" est née en juin 1910 au cours d'une partie disputée à La Ciotat. Un certain Ernest Pitiot permit à un ami, Jules le Noir pris de rhumatismes, de
    jouer
    sans se déplacer les pieds tanqués dans un cercle tracé sur le sol à 2 ou 3 mètres du cochonnet.

    De là, une contraction du provençal "ped tanca" en "pétanque" (pieds joints) a donné le nom à ce sport. La pétanque est née.

    30 janvier 2007

    AUTOUR DE L'ETANG DE THAU

    L'étang de Thau est le plus grand étang du Languedoc, d'une superficie de 7500 hectares. La longueur maximale entre BALARUC-LE-VIEUX et LES ONGLOUS est de plus de 19km. On le sépare traditionnellement en deux zones : - l'Etang des Eaux Blanches, près de SETE et BALARUC-LES-BAINS, et - le Grand Etang (partie centrale et occidentale). Dans le bassin de Thau, quelques fonds de 10 m existent. Au large de BALARUC-LES-BAINS, un entonnoir de 100 m de diamétre environ, le gouffre de la Bise (ou de la Vise) montre une profondeur de 30m. .L'étang de Thau fait partie du domaine public maritime : l'Etat en est donc le propriétaire foncier. Sur le plan du découpage administratif, sept communes se partagent l'étang : Sète, Marseillan, Mèze, Loupian, Bouzigues, Balaruc-le-Vieux, Balaruc-les-Bains.

    Les eaux de la mer de la terre et de l'étang communiquent. Les ruisseaux qui se jettent dans l'étang de Thau sont petits et peu nombreux (Véne, Aygues Vagues, Joncas, etc...) Les communications avec la mer par l'intermédiaire des Graus, Grau du quinzième, Grau du Pisse Saume, canaux de Sète. La marée, peu importante en Méditerranée, fait rentrer et sortir de l'eau de mer dans l'étang. D'autres phénomènes sont responsables des communications d'eau entre mer et étang. Les vents du Nord et du Nord-Ouest, dominants ici font "sortir" l'eau de l'étang. Les vents marins font entrer de l'eau.

    30 janvier 2007

    VISITE DE BOUZIGUES

    Le village de Bouzigues est situé au bord de l'étang de Thau, à proximité de Sète et de Balaruc. La ville est célèbre pour sa production d'huîtres et de moules.

    Les premiers habitants vivaient dans des grottes surplombant l'étang et vivaient de pêche. Plus tard, la culture de blé, la viticulture et la production d'huile d'olives ont permis le développement du bourg.

    1 décembre 2005

    LA PYRAMIDE DE KHEPHREN

    Pyramide de Khéphren
    La pyramide de Khéphren est en meilleur état de conservation que celles qui l'entourent. Des dalles de calcaire poli qui recouvre sa pointe forme un "capuchon" facilement reconnaissable. Le pharaon fera adopter un angle d'inclinaison légèrement plus accentué que celui de la pyramide de son père (53'10"), pour donner l'illusion d'une pyramide plus grande. Construite sur une base de 215.3 mètres, elle ne mesurait cependant que 143,5 mètres de hauteur à l'origine. Les deux strates inférieures sont recouvertes de granit rose, comme la pyramide de Khéops. Le temple funéraire, construit sur le flanc est de la pyramide, était relié au temple de la Vallée par une route de 500 mètres, bordée de murs de calcaire. Un couple de Sphinx gardait autrefois chaque porte d'entrée du temple.

    26 avril 2006

    LES CROISETTES ... LE NAUFRAGE DU LIBAN

    7 juin 1903 - 12h10 - naufrage du "Liban"

    Il ne reste plus de témoins de ce terrible naufrage mais leurs descendants se souviennent encore des dires de leurs grands-parents. Au cours d'une journée d'été de 1903, le paquebot "le Liban" fit naufrage au large des Goudes. Les naufragés s'agrippaient aux rochers, d'autres essayaient de nager.
    Les barques des pêcheurs ne possédaient pas de moteur; alors les sauveteurs partis des Goudes tiraient sur leurs avirons. Plus de 300 noyés à quelques brasses de la côte du Cap Croisette et de la calanque de la Maronnaise.
    En coulant, le Liban faisait d'énormes remous creusant de telles vagues que les embarcations des marins du port des Goudes n'arrivaient pas à approcher du navire.
    Les vieux pêcheurs, il y a quelques années, disaient "qu'ils n'avaient pas le temps de porter secours à tous les gens qui se noyaient". Les barques pleines, il fallait qu'ils repartent pour disposer les corps sur le quai et revenir tout en tirant sur leurs rames jusqu'au lieu du drame.
    La tragédie eut pour théâtre l'lIe Maïre ; Le Liban venait de quitter Marseille avec un grand nombre de passagers à bord; Il était si près de la côte que " l'on pouvait voir les panamas et canotiers des messieurs et les ombrelles des dames".
    Le bateau "l'Insulaire" lui, arrivait de Corse. Il était proche de Marseille et tout son personnel était à son poste. Ses passagers étaient tous sur le pont pour admirer l'arrivée sur la ville. Le ciel était bleu, la mer était calme et il faisait beau cet été-là.
    Soudain ce fut un choc énorme, un craquement impressionnant; Les navires se trouvèrent face à face. Aucune manoeuvre ne fut possible et ils s'abordèrent à la hauteur de Tiboulen de Maïre dit " Peiro ".
    Le Liban fut éventré. Son commandant essaya en vain de le faire échouer sur les Pharillons (de Maïre), mais le paquebot n'était pas gouvernable et il sombra. Ce qui causa tant de morts, c'est que de nombreux passagers sont restés, dit-on, coincés sous une tente disposée au dessus du pont, dressée là, pour abriter les passagers du soleil.
    Quant à l'Insulaire, avec sa proue enfoncée, il put regagner le port de Marseille à petite vitesse

    26 avril 2006

    LES CROISETTES

    LES CROISETTES

    Voici deux dessins, réalisés en 1960 par l'auteur. Le premier montre l'anse des Croisettes, vue de la terre. Au loin, l'île de Riou. Sur la plus haute de ses dents, un abri avait été aménagé dans l'antiquité, où l'on brûlait du bois, amené par des esclaves, et qui servait de phare pour la ville de Phocée. Un peu plus près, l'île Maïre. Le port des Croisettes en est séparé par une passe d'une trentaine de mètres de large.
    Au delà de l'île Maïre, non visible sur ce dessin, le lieu où coula le Liban en 1907. Au premier plan du dessin, un vieillard portant un seau : le seul habitant permanent du port, qui sauva de nombreuses vies en se portant au secours des naufragés. Comme la ville de Marseille lui avait demandé ce qu'il souhaiterait en remerciement pour ce geste, il demanda qu'on lui construise un appontement, visible au fond et à gauche.
    Amarrée, la "bête" de Roger Poulain.
    A droite, une croix qui fut érigée en souvenir du drame, qui fit deux cent morts.

    Publicité
    Publicité
    Publicité