la pétanque
Vers la fin du XIXe siècle, des artisans du Var se sont spécialisés dans la fabrication de boules cloutées en bois de buis. Une boule de bonne qualité pouvait compter jusqu'à 1200 clous montés en chevauchement.
Vers 1920, les premières boules furent fabriquées et lancées sur le marché: J. Blanc en est l'inventeur attitré. Les boules coulées en bronze ont fait leur apparition en 1923 et ce n'est qu'en 1949 que l'acier doux va être utilisé. Dès 1930, un mécanicien J. Blanc de St.Bonnet-le-Château eut l'idée de remplacer les anciennes boules en bois par des boulles métalliques (J.B.) et c'est finalement en 1955 qu'un fabricant de serrures de l'endroit, Frédéric Bayet, et son ami Antoine Dupuy, créèrent les premières boules en acier sous le nom "Obut". Ces deux marques restent parmis les plus Puis, il s'ensuivit une amélioration constante dans la fabrication des boules.
A partir de 1988, la pétanque effectua un important effort de médiatisation par la coloration des boules. Mises en couleur, ensuite testées en laboratoire et delà elles furent jugées bonnes, car elles ne présentaient aucune modification de leurs caractéristiques techniques.
la pétanque
L'histoire de la pétanqueL'engouement pour la pétanque n'est pas le fruit de sa simple définition qui se livre ainsi: Jeu de boules dans lequel le but à marquer est constitué par une boule plus petite appelée «cochonnet».
Le Petit Larousse Illustré quand à lui définit la pétanque ainsi : " jeu de boules originaire du midi de la France, dans lequel le but est une boule plus petite en bois, dite cochonnet, et qui se joue sur un terrain non préparé".
Dans la chaude Provence, sous les platanes, où cela fleure bon le romarin, la lavande, le thym ou le basilic, se déroule une pièce en plusieurs tableaux. Les acteurs y accomplissent de réels exploits; leur verbe - avé l'assent - truculent attire les foules, suscite les passions.
Tout ceci peut paraître complexe mais ce jeu n'est nullement dépourvu de saveur surtout lorsqu'il est agrémenté du pastis traditionnel. Le jeu de boule à connu des périodes difficiles pour sa pratique qui s'est vue interdite en 1629, car devant la concurrence des boules, les fabricants de paumes (ancêtre du tennis) complotent et obtiennent l'interdiction du jeu de boules.
Heureusement la fin du XIXième siècle a vu le jeu de boule remis à la mode en Provence avec des boules cloutées en bois. L'appellation "pétanque" est née en juin 1910 au cours d'une partie disputée à La Ciotat. Un certain Ernest Pitiot permit à un ami, Jules le Noir pris de rhumatismes, de jouer sans se déplacer les pieds tanqués dans un cercle tracé sur le sol à 2 ou 3 mètres du cochonnet.
De là, une contraction du provençal "ped tanca" en "pétanque" (pieds joints) a donné le nom à ce sport. La pétanque est née.
LE PASTIS A MARSEILLE
Il existe beaucoup de fabricants de pastis, et les guerres de clochers sont très sérieuses. Amateurs de Ricard ou de 51, tous ne vénèrent pas le même anis. Pourtant, ne leur dites pas, mais d'après l'histoire, tous les pastis ont une procédure de fabrication similaire. |
- Choix des plantes La badiane, ou anis étoilé, et le réglisse viennent le plus souvent de Chine ou de Syrie. Thym, romarin, sarriette, sauge, armoise et verveine sont cueillis dans la garrigue de Haute Provence. Certains pastis sont aromatisés avec des essences plus originales comme le citron. Il y en a même qui contiennent jusqu'à 72 plantes et 6 épices.
- Macération* Chaque plante et chaque épice macère séparément dans de grandes cuves contenant de l'alcool de 30 à 96°. Certains arômes ne peuvent être extraits qu'avec des alcools très forts. C'est là que réside un des secrets de fabrication de chaque anisetier. La difficulté est de doser le degré d'alcool en fonction de chaque plante. La macération peut durer entre 15 jours et deux mois. Certaines plantes comme le thym et l'armoise sont simplement égouttées. Les autres sont pressées pour ne conserver que l'alcool imprégné de l'arôme. - Distillation* Le résidu obtenu après égouttage ou pressurage est chauffé dans un alambic de manière à ne récolter que les vapeurs d'alcool chargées en arômes. Certaines infusions comme l'armoise ou le réglisse sont gardées telles quelles. - Assemblage Une opération délicate. C'est à ce moment-là que s'exerce l'art des fabricants de pastis. Infusions et distillats sont mélangés avec du sucre et de l'anéthol*. L'anéthol est l'essence d'anis étoilé, composant essentiel du pastis. Ensuite, on ajoute de l'eau pure pour ramener la liqueur à 45°, le taux d'alcool autorisé.
MARSEILLE ET SA CATHEDRALE
Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
Louis-Napoléon Bonaparte pose la première pierre de la nouvelle cathédrale le 26 septembre 1852, consacrée le 6 mai 1896, les plans sont de l'architecte Léon Vaudoyer. A sa mort, en 1872, Henry Espérandieu reprend le chantier jusqu'à sa propre disparition en 1874. C'est enfin Henri Revoil qui achève la nouvelle cathédrale.
La construction de Sainte-Marie-Majeure (souvent appelée " la Major ") a nécessité une amputation importante de l’ancienne cathédrale Notre-Dame (l’ancienne Major).
La Major est l’un des édifices religieux les plus vastes et ambitieux bâtis au 19e siècle. Sa construction dura de 1852 à 1893, et ses architectes successifs, Vaudoyer, puis Espérandieu et Revoil, accordèrent une large part à l’historicisme.
Avec son appareillage de pierres alternativement vertes et blanches, cet édifice d’inspiration byzantine (style romano-byzantin, emploi de la mosaïque, des coupoles) marie en effet éléments romans et gothiques.
Le plan est en croix latine. Le chœur est ceint d’un très long déambulatoire bordé de chapelles ...
Sa longueur totale est de 146 m, la coupole principale a près de 70 m de hauteur et 18 m de diamètre.
A signaler : A l'extérieur : la façade ornée des statues du Christ, des apôtres, saint Pierre et saint Paul et les saints de Provence, les tympans sculptés ; la statue en bronze de Mgr de Belsunce, évêque de Marseille lors de la peste de 1720.
A l'intérieur : les statues des quatre évangélistes par Louis Botinelly, le Christ et sainte Véronique par Auguste Carli, le Ciborium en onyx et les autels de Jules Cantini, le tombeau de saint Eugène de Mazenod dans la chapelle axiale.