au bour de Marseille les Goudes
Les Goudes |
Le port des Goudes n'accorde aucune concession au « faire joli ». Un décor de blocs rocheux abrupts immenses et dépouillés, une végétation parcimonieuse, mais une mer aux fonds splendides fêtés par les plongeurs de l'Europe entière, qui s'y retrouvent tout au long de l'année. Pour eux et pour les visiteurs, de nombreux restaurants et buvettes dressent leurs tables à l'ombre d'un parasol. Point de départ des randonneurs, près de 145 km de sentiers sont balisés dans un lieu à la beauté sauvage. |
sur la corniche L'ESCALE BORELY
La Californie... marseillaise
Ce complexe multifonction comprenant bars, restaurants, magasins est aussi un espace qui propose de multiples activités une fois les beaux jours arrivés. Vélos, planches à voile et rollers donnent le ton, mais c'est aussi un lieu de balade et de bronzette. Le farniente est donc au programme pour tous, entre amis ou en famille.
le parc de bagatelle
Véritable « musée » à l’air libre de 24 hectares, offrant au visiteur un château, une orangerie, des jardins paysagers somptueux, une roseraie connue dans le monde entier (un concours international de roses y a lieu chaque année), le jardin des iris, etc.
Bagatelle - Route de Sèvres à Neuilly - Bois de Boulogne, à Neuilly.
Les horaires sont très variables selon les mois. Pour tout renseignement :
Tél. : 01 40 67 97 00.
Outre un cadre magnifique qui en fait un des lieux de promenade de la capitale les plus prisés, sont organisés, une grande partie de l’année, des expositions, des concerts, des manifestations culturelles.
PARC DE MAISON BLANCHE
Un domaine du XIXe siècle
Etendus sur une surface de 60 000 m2, le parc et la bastide de la maison blanche furent construits vers 1840 par un riche négociant du nom de Cohen. La plupart des hêtres et des autres arbres datent de la première moitié du XIXe siècle. Le bassin dans le parc et les grandes baies sur la façade furent construites au début du XXe siècle.
LE PARC VALMER
Un des plus beaux points de vue de la cité phocéenne, la villa Valmer fut édifiée au siècle dernier par un riche négociant salonnais. Elle portait à l’origine le nom de “Vague à la mer” devenu avec le temps Valmer. L’allée s’élance en lacets au cœur d’une végétation exotique. Dans ce micro-climat, différentes espèces de palmiers voisinent avec des chênes verts, oliviers, arbousiers, pistachiers...
sur la corniche LA VILLA VALMER
Villa Valmer
Aux allures de renaissance, elle témoigne de la Corniche qu'elle surplombe et symbolise les ambitions de la bourgeoisie marseillaise au XIXème siècle.
Propriété estivale du fabricant d'huile Charles GOUNELLE, sa construction est l'oeuvre de l'architecte Condamin, en 1865.
De son importante façade à trois niveaux, où se multiplient les fenêtres, elle domine le parc valmer, ouvert sur la mer.
A l'intérieur le décors évoque la puissance commerciale du constructeur.
Elle a abrité jusqu'en 2002 les services de l'Agence d'Urbanisme de l'Agglomération marseillaise.
la corniche
La Corniche et le Marégraphe |
L'aménagement de la corniche, d'abord simple chemin, a été réalisé en deux temps au XIXe siècle. Plus tard, en 1954, la municipalité Defferre engage une politique de grands travaux urbains dont l'élargissement de la promenade de la Corniche, terminé en 1968. Ce véritable balcon sur la mer comporte un trottoir à deux niveaux séparés par un banc continu de deux kilomètres, le plus long banc urbain du monde. La promenade a été baptisée « Corniche du Président John F. Kennedy » en 1963. Au milieu du XIXe siècle, le développement des voies de communication nécessite des mesures de plus en plus précises et la détermination des altitudes exige un niveau de référence. En 1884, le Comité du Nivellement général de la France fait installer sur la Corniche, non loin du Pont de la Fausse Monnaie, un observatoire muni d'un marégraphe totalisateur qui enregistre en permanence les variations du niveau de la mer Méditerranée. Après douze années d'observation, du 3 février 1885 au 1er janvier 1897, le zéro de référence est défini. Le marégraphe de Marseille reste le seul appareil en Europe toujours en fonctionnement, qui enregistre et étudie sur le long terme le mouvement des marées et leur évolution. Il recèle le repère fondamental, en platine iridié, à partir duquel sont établis tous les nivellements français. |