ASSOUAN le musée nubien
ASSOUAN l'obélisque inachevé....................
ASSOUAN L'ILE KITCHNER
ASSOUAN
Assouan, l’ancienne Syène , se trouve à 886 km du Caire, sur la rive droite du Nil et est la porte de l’Afrique au nord du lac Nasser. C’est là que prend fin la vallée du Nil et débute la Nubie. A l’intérêt historique et archéologique du site, s’ajoutent un climat exceptionnel très sec et des paysages d’une grande beauté qui font d’Assouan un lieu de séjour idéal. Les bateaux de croisière sur le Nil y jettent l’ancre. C’est aussi le point de départ pour une croisière sur le lac Nasser à la découverte des temples nubiens sauvés des eaux. Assouan est connu pour ses cataractes, ses îles, ses carrières mais aussi pour son marché aux épices et ses agréables promenades en felouque sur le Nil.
Le Haut Barrage : gigantesque ouvrage commandé par le président Nasser pour contrôler l’irrigation de la vallée, augmenter la surface des terres cultivables et permettre l’électrification de nombreux villages. Long de 4000 m, son épaisseur atteint 40 m et sa hauteur 110 m. C’est l’Union Soviétique qui apporta son aide financière et technique à ce projet. Le réservoir est constitué par le lac Nasser.
L’île Kitchener : immense jardin botanique, oasis florale au milieu du Nil, créé à la fin du XIX ème siècle par Lord Kitchener.
L’île Eléphantine : île verdoyante où se cachent un village nubien au milieu des palmiers, des ruines antiques, un nilomètre et un petit musée archéologique.
Le mausolée de l’Aga Khan : sur la rive gauche du Nil, en face d’Assouan, se dresse sur une colline le mausolée de l’Aga Khan, chef spirituel des Ismaéliens.
Le musée nubien : inauguré en septembre 1997, le musée des antiquités de Nubie accueille les vestiges d’une civilisation dont les terres ont été englouties par le lac Nasser.
L’obélisque inachevé : long de 42 mètres, il repose abandonné dans la carrière de granite rose, le fût présentant une fissure transversale.
PHILAE
L'île de Philae qui se trouve sur la première cataracte du Nil, est dominée par la masse imposante du temple ptolémaïque d'Isis, entouré d'autres monuments cultuels comme le temple d'Arensnouphis, ceux d'Hathor et d'Harendotès, et le kiosque de Trajan, que l'on voit à l'est.
A gauche du temple d'Isis, on remarque un long dromos avec un portique de 32 colonnes. Tous ces édifices étaient destinés à être complètement immergés après la construction du haut barrage d'Assouan : ils ont été entièrement démontés et transportés non loin de là, sur l'île d'Agilkia, qui est un peu plus élevée. Ce travail a été effectué de 1972 à 1980 dans le cadre de la campagne internationale pour le sauvetage des temples nubiens promue par l'Unesco.
Le second pylône du temple d'Isis, dont l'axe n'est pas perpendiculire au premier, délimite l'accès à la salle hypostyle qui marque le début de la partie la plus sacrée du monument ; il est décoré de deux scènes rituelles où l'on voit le roi Ptolémée XII Néos Dyonysos en train de massacrer ses ennemis.
Le kiosque de Trajan, du côté est un petit édifice aux proportions élégantes qui se compose d'un portique de 14 colonnes à chapiteaux campaniformes autrefois recouvert d'un toit en bois. Ce pavillion servait probablement aux cérémonies religieuses, quand la barque de la déesse Isis arrivait ou, au contraire, quittait l'île.
LES NUBIENS
Tantôt dominés par les Égyptiens, tantôt par les Gréco-Romains, tantôt par les Arabes, les Nubiens font face et gardent leur personnalité, transmettant de génération en génération la culture de leurs ancêtres. Aujourd'hui encore, malgré le drame de 1902, date à laquelle la Nubie fut rayée de la carte suite à la construction du barrage destiné à retenir les eaux de l'inondation du Nil, ils se reconstruisent et recréent "un monde aux rives de leur pays disparu", dans la région de Kom Ombo. Fiers de leur patrimoine, le sauvetage des temples n'aurait pu avoir lieu sans eux : ils participent quotidiennement à toutes les opérations avec un immense dévouement avant de remonter sur les hauteurs, jusqu'à ce que les eaux aient tout englouti. Intégrés à la vie moderne, on les retrouve dans tous les secteurs mais ils continuent à vivre et à se marier au sein de leur communauté. Très rares sont les mariages mixtes.