PLATON ET L'ATLANTIDE
Platon philosophe grec, du quatrième siècle av. J.-C., nous raconte, dans un de ses récits (Critias et la Timée) :
« Or dans cette île, l'Atlantide, s'était constituée un empire vaste et merveilleux que gouvernait des rois dont le pouvoir s'étendait non seulement sur cette île toute entière, mais aussi sur beaucoup d'autres îles et sur les parties du continent. En outre, de ce côté-ci du détroit, ils régnaient encore sur la Libye jusqu'à l'Égypte et sur l'Europe jusqu'à la Thyrrénie.
Mais dans ce temps qui suivit, se produisirent de violents tremblements de terre et des déluges. En l'espace d'un seul jour et d'une seule nuit funestes, toute votre armée fut engloutie d'un seul coup sous la terre, et l'île Atlantide s'enfonça pareillement sous la mer. De là vient, que de nos jours, là-bas, la mer reste impraticable et inexplorable, encombrée qu'elle est par la boue que, juste sous la surface de l'eau, l'île a déposé en s'abîmant. »
A la lecture de ce texte et des découvertes archéologiques réalisées sur l'île de Théra, de nombreux savants, archéologues, hellénistes et volcanologues pensent que l'Atlantide correspondrait à la civilisation minoenne, à la fin de l'âge du Bronze. Sa disparition serait due à l'explosion du Santorin vers
d'un fort niveau acide retrouvé dans les glaces lors d'un forage de l'inlandsis du Groenland ; de la radiochronologie du C14 a partir d'un bois carbonisé ; d'un "traumatisme" visible sur les cernes de certains arbres fossiles et dont l'âge est donné par dendrochronologie.